Le groupe Canal+ a annoncé, lundi 15 juin en soirée, la signature d’un accord avec France Télévisions pour la diffusion des épreuves des Jeux olympiques d’été de 2016 à Rio de Janeiro (Brésil) et 2020 à Tokyo (Japon).
Cette «sous-licence» couvre l’ensemble des droits audiovisuels des deux événements, dont les cérémonies, et uniquement le territoire français. Les épreuves pourront être retransmises sur Canal+ (premium) et Canal+ Sport. Il s’agira d’une codiffusion avec France Télévisions. I-Télé, Infosport+, Foot+, Rugby+ et Golf+ ainsi que les droits pour les supports numériques entrent aussi dans le cadre de l'accord.
Canal+ avait diffusé les images des jeux d’été jusqu’en 2008, à Pékin (Chine), grâce, notamment, à un accord avec l’Union européenne de radio-télévision. Le groupe avait renoncé aux droits de ceux de 2012, à Londres. «Cela coûte beaucoup d'argent en termes de droits, de déplacements, et ce n'est pas un enjeu fondamental pour nous. Les JO ne font pas venir les abonnés, déclarait à l’époque Cyril Linette, directeur des sports de Canal+ (aujourd’hui directeur général de L’Equipe). Dans un objectif de rentabilité, nous ne sommes donc pas forcément candidats. Codiffuser un événement n'est pas notre vocation, nous recherchons plutôt des contenus exclusifs.»
En clair sur France Télévisions
En 2011, France Télévisions avait obtenu les droits de diffusion des Jeux olympiques de 2014 à 2020, un accord exclusif qui couvre toutes les éditions dans cette période: été de 2016 (Rio) et 2020 (Tokyo), et hiver de 2014 (Sotchi) et 2018 (Pyeong Chang). Le groupe audiovisuel public proposera les images en clair sur tous les supports, y compris les appareils nomades, smartphones et tablettes. Les deux chaînes se différencieront par leurs choix éditoriaux concernant la couverture des épreuves.
Les droits de l'échéance suivante (à partir de 2022) ne sont pas encore attribués. Paris doit officiellement annoncer sa candidature pour l’organisation de l’édition 2024 dans une semaine, mardi 23 juin.
