Télévision, tablette, ordinateur ou mobile, en direct ou à la demande, que ce soit en replay, en VOD ou en streaming: les enfants n’ont que l’embarras du choix lorsqu’il s’agit de regarder des contenus vidéo, et ils ne s’en privent pas. Selon l’étude «Kids & screens, usages et comportements de la génération vidéo», publiée le 5 novembre par la régie Lagardère Publicité pour le compte de la chaîne Gulli, et réalisée par Ipsos et Holimetrix, les 4-14 ans passent chaque jour 3 heures devant du contenu vidéo, dont 1h56 concerne du contenu diffusé en direct (modèle du broadcast).
Dans le même temps, 82% des enfants disent regarder des contenus à la demande, dont seulement 3% ont une consommation exclusive, le restant (79% des 4-14 ans) mêlant aussi bien le live et le «on demand». «C’est un cercle vertueux: plus un consommateur regarde du contenu à la demande, plus il consomme du live. Les deux sont indissociables pour l’enfant», estime Angie Richard, responsable marketing TV chez Lagardère Publicité.
Repères quotidiens
Dans le cas des programmes jeunesse, que les trois quarts des enfants disent regarder notamment à la demande, le replay des chaînes de télévision arrive en tête (65%), devant la vidéo en streaming (50%), la VOD (20%) et la SVOD (19%). «Aussi bien en live qu’à la demande, la notion de rendez-vous programme est importante: 46% des enfants qui regardent du contenu vidéo à la demande savent à l’avance le programme qu’ils veulent regarder», note Angie Richard.
Reste à savoir à quelle occasion les enfants privilégient le direct ou une consommation à la carte. Le premier est plébiscité par les enfants pour être en famille, découvrir des nouveautés et suivre leur routine quotidienne. De son côté, le visionnage à la demande permet à l’enfant d’«être tranquille», de retrouver ses héros préférés, voire de regarder les programmes qui lui sont plus ou moins interdits (par ses parents.
Particularité de la chaîne Gulli pour qui a été réalisée l’étude, 39% de ses téléspectateurs regardent exclusivement le live, contre seulement 15% des 4-14 ans en ce qui concerne l’ensemble de la consommation vidéo. Un argument de poids pour la régie Lagardère Publicité.
