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Le mensuel masculin du groupe Condé Nast fait évoluer sa maquette et sa formule, avec pour objectif de proposer aux annonceurs des espaces de communication mieux identifiés.

Bienvenue dans le monde des «smartlifers», ces gentlemen version 2015 qui sont à la fois dans l’inspiration et l’appropriation, selon les termes de Louis Orlianges, éditeur du magazine GQ. C’est pour développer son lectorat auprès de cette cible que le mensuel masculin du groupe Condé Nast fait évoluer sa maquette et sa formule à l’occasion de la sortie de son numéro de décembre (en kiosque vendredi 20 novembre).

Au programme, une refonte graphique, impulsée par le nouveau directeur artistique du titre, James Eric Jones, et cinq nouvelles rubriques: Intelligence (sur la pop culture d'aujourd'hui), Style, Lab (high-tech, automobiles, montres...), GQ Trip (cuisine et voyage) et GQ Action (sport, forme, sexe et beauté).

Identité réaffirmée

«L’objectif de cette refonte est de développer notre lectorat de smartlifers, reprendre une longueur d’avance [sur les concurrents] et offrir aux marques un environnement qui renforce leur communication en réaffirmant l’identité du titre», explique Louis Orlianges.

Malgré la concurrence du magazine Lui, lancé à la rentrée 2013 et qui affiche aujourd’hui une diffusion France payée de plus de 74 000 exemplaires, celle de GQ résiste plutôt bien. Sur la période juillet 2014-juin 2015, le titre s’est écoulé chaque mois à plus de 98 000 exemplaires, en hausse de 0,3% en un an et de 2,9% ces cinq dernières années.

«Nous aimerions faire progresser la pénétration de la marque», reconnait Louis Orlianges. Selon la dernière étude One d’Audipresse, le magazine totalise 515 000 lecteurs à chaque numéro, soit un taux de pénétration de 1%.

Renforcer la diversification

Prochaine étape pour GQ, la refonte de son site internet au 1er trimestre 2016, avec l’intégration du native advertising et une large part accordée à la vidéo, avec davantage de productions maison.

GQ souhaite aussi développer ses revenus de diversification, qui représentent actuellement 32% du chiffre d’affaires publicitaire de la marque, ce qui fait de GQ le titre du groupe Condé Nast France le plus diversifié en termes de revenus après AD.

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