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Depuis la validation du droit à l'oubli par un arrêt de la Cour européenne de justice en mai 2014, le géant américain Google a reçu 348 085 demandes d'internautes européens, français et allemands en tête, désireux de faire effacer des résultats de son moteur de recherche au nom du droit à l'oubli. Ce droit permet à un particulier de faire disparaître des informations personnelles indexées par un moteur de recherche, notamment si elles sont périmées ou inexactes.

Dans un bilan détaillé publié le 25 novembre, Google dit avoir examiné un peu plus de 1,2 million de liens vers des pages internet et avoir accepté d'en retirer 42% des résultats de ses moteurs de recherche européens.

 

Facebook en tête

 

La France est le pays où le droit à l'oubli a été le plus revendiqué par les internautes, avec 73 399 demandes reçues, suivie par l'Allemagne (60 198 demandes). Dans ces deux pays, Google a accepté le retrait d'environ 48% des liens incriminés, contre seulement 38% au Royaume-Uni (troisième pays avec 43 101 demandes), 37% en Espagne (33 106 demandes) et moins de 30% en Italie (26 186 demandes).

Facebook est le site le plus touché par le droit à l'oubli, avec un total de 10 220 adresses URL retirées, suivi par le site Profileengine.com (7 986 liens retirés), qui permet de faire des recherches parmi ses propres profils et ceux d'autres réseaux sociaux. Viennent ensuite le forum de discussions Google Groups (6 764 retraits) et le site de partage de vidéos YouTube (5 364). Le réseau social Google+ arrive en 6e position et Twitter en 8e.

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