Presse
Repris en coopérative en 2014, le groupe de presse aidé par Bernard Tapie, confirme le comité de direction mis en place de manière provisoire en septembre dernier après le départ de Robert Namias.

Le conseil de surveillance du groupe Nice-Matin a confirmé dans leurs fonctions les membres du directoire transitoire mis en place en septembre 2015 après la démission de Robert Namias, a annoncé le groupe lundi 25 janvier. Dans un communiqué, le groupe de presse approuve «les décisions prises, la stratégie élaborée et la démarche de recherche de partenaires financiers».

Le groupe, qui édite les journaux Nice-Matin, Var-Matin et Monaco-Matin, a été repris en novembre 2014 par ses salariés qui le gèrent sous la forme d’une coopérative. Le projet, soutenu financièrement par Bernard Tapie, avait coiffé au poteau celui du belge Rossel. L’ancien directeur de l'information de TF1, Robert Namias, avait à l’époque pris la direction du groupe. Mais, en septembre 2015, le journaliste a quitté ses fonctions de président du directoire, évoquant alors des «ingérences» de la part des salariés actionnaires.

Pistes d'économies

Une direction transitoire avait été mise en place, présidée par Jean-Marc Pastorino, et comprenant trois directeurs généraux : Denis Carreaux, Alain Cantone et Pascal Jacquesson. C’est cette équipe qui a été confirmée. «Les décisions prises ont permis de remettre en ordre le suivi financier de l'entreprise, de trouver de nouvelles pistes d'économies et de dégager des axes de développement forts: nouveaux produits papier et numérique, diversification des activités de portage, événementiel», justifie le groupe.

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