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Le groupe Vice Media, présenté comme un nouveau modèle de média, a décidé d'une douzaine de licenciements, dans le cadre d'un plan visant à réunir ses plateformes numériques et de télévision.

Le groupe américain Vice Media, ancien enfant terrible des médias numériques choyé des 18-34 ans, s'apprête à licencier après des années fastes au cours desquelles il a levé des millions de dollars. Le groupe basé à New York a envoyé plusieurs avis de licenciement, selon Jason Gordon de la Writers Guild of America-East, syndicat qui représente les employés de Vice depuis avril. Il a assuré mardi à l'AFP que les indemnités de licenciement seraient versées.

Le site Politico a avancé que 15 producteurs, reporters et éditeurs de Vice étaient concernés à New York et Los Angeles. Selon la chaîne CNN, au moins une douzaine d'employés de Vice aux Etats-Unis sont remerciés dans le cadre d'un plan visant à réunir les plateformes numérique et de télévision. Trois sont également concernés au Royaume-Uni, dont la journaliste Harriet Salem qui a tweeté sur son sort.

Levée de fonds de 500 millions de dollars

Vice n'a pas répondu à une requête de l'AFP sur le sujet. Le groupe avait levé plus de 500 millions de dollars, dont 200 millions investis par Disney, pour créer une chaîne de télévision. Vice produit par ailleurs depuis 2015 un magazine d'actualité internationale pour France 4, Grand Central.

Vice Media, lancé en 1994 à Montréal, était au départ un magazine musical punk mais il s'est depuis largement développé dans la vidéo sur internet, à force de coups, suscitant l'adhésion d'un public jeune. Lors de sa dernière levée de fonds, Vice avait vu sa valorisation grimper à plus de 2,5 milliards de dollars, soit plus que le New York Times.

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