C'est le jeu dont tout le monde parle en ce moment et il semble faire les affaires boursière de son éditeur, Nintendo. Pokemon Go est un jeu de réalité augmentée sur mobile, qui propose à ses participants de se promener dans la ville et de capturer des Pokemon, ces fameuses bestioles jaunes qui ont été les stars des cours de récré à la fin des années 1990.
Depuis le lancement du jeu aux Etats-Unis le 6 juillet, Nintendo aurait vu sa valorisation boursière gagner pas moins de sept milliards de dollars. Sur la seule journée du 11 juillet, l'action du contructeur japonais a bondi de plus de 24% à Tokyo, sa plus forte hausse en une journée depuis 1983.
Aux Etats-Unis, en Australie et en Nouvelle Zélande, le jeu caracole en tête des applications mobiles les plus téléchargées. Certains chercheurs cités par The Verge estiment même que le jeu a déjà été installé sur 5% des téléphones Android aux Etats-Unis.
Achats additionnels
Pour Nintendo, il s'agit pour l'heure d'une excellente opération. Reste que l'éditeur japonais n'est pas la seule partie dans cette affaire. L'application a en effet été créée par Niantic, un fabricant de jeu en réalité virtuelle né dans le giron de Google, en collaboration avec Pokemon company, deux sociétés au capital desquelles Nintendo est présente.
Quant au modèle économique du jeu, comme souvent dans ce cas, le téléchargement est gratuit et le joueur se voit ensuite proposer des achats dans l'application à mesure qu'il avance dans le jeu. Selon un analyste financier cité par The Verge, Pokemon Go aurait besoin de générer 140 millions à 196 millions de dollars de chiffre d'affaires par mois pour véritablement peser sur les bénéfices de Nintendo. L'avenir dira si Pokemon Go est le nouveau Candy Crush.
