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Netflix, le leader mondial de la vidéo à la demande sur abonnement (SVOD), a rassuré les marchés avec des résultats satisfaisants. La valeur de son action en Bourse a crû de 18,39% dans les échanges post-clôture. Un rebond qui fait suite à un début d'année en berne après deux trimestres décevants.

En trois mois, Netflix a gagné 3,57 millions de nouveaux abonnés, essentiellement hors des Etats-Unis (3,2 millions). Son chiffre d'affaires a augmenté de 32%, à 2,3 milliards de dollars, tandis que le bénéfice net a bondi de 75%, à 52 millions de dollars. Le bénéfice par action, très regardé à Wall Street, s'élève désormais à 12 cents (+120% sur un an). D'ici à la fin de l'année, le groupe prévoit un gain de 5,2 millions de nouveaux abonnés au quatrième trimestre, dont 3,75 millions à l'international.

L'international, une priorité

C'est désormais à l'international que Netflix trouvera son salut, le marché américain étant mature avec 47,5 millions d'abonnés sur les 86,7 millions que compte au total le groupe. Pour réagir, Netflix a décidé d'a ccélérer avec l'ambition de devenir «le premier réseau mondial de télévision sur internet» en proposant des contenus exclusifs, que ce soit via des partenariats avec les studios ou en produisant et diffusant lui-même ses programmes (Orange is the new blackHouse of cardsNarcos, Stranger Things...).

En 2017, plus de 1000 heures de contenus originaux devraient être produits, soit un investissement de 6 milliards de dollars. Des coûts élevés pesant sur la trésorerie du groupe qui doit par ailleurs acheter des films et des séries auprès des studios souvent pays par pays. Sans parler évidemment des investissements marketing pour créer la demande dans les marchés stratégiques comme le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France, l'Australie ou le Brésil.

A ce jour, Netflix n'est toujours pas rentable hors des États-Unis. 

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