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Des suppressions de postes de journalistes sont de nouveau envisagées au Guardian, notamment aux Etats-Unis, où le média a ouvert des bureaux en 2011 dans le cadre de sa stratégie mondiale «digital first». Celle-ci lui a permis de devenir le deuxième média anglophone le plus lu du monde, mais a provoqué un désinvestissement de l'édition papier. La désertion des lecteurs payants a été massive, alors que la gratuité de la majeure partie des contenus numériques n'a pas constitué un modèle économique viable. Le quotidien a déjà perdu 60 millions de livres sur l'exercice 2016-2017, auxquelles s'ajouteront encore 30 millions de livres d'ici le mois d'avril, comme l'a indiqué la direction de Guardian Media Group aux journalistes la semaine dernière. Le groupe réfléchit à la fermeture de ses propres imprimeries et à la fin de son modèle berlinois. 

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