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Dans le cadre de la lutte contre les fausses informations, Facebook déploie aujourd'hui son outil de fact-checking en France avec l’AFP, BFMTV, L’Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes.

C'est au tour de la France, qui, après les Etats-Unis et l’Allemagne, est le troisème pays à déployer cette expérimentation. Disponible dès aujourd'hui auprès du grand public, l'outil s’articule autour de quatre axes: faciliter les signalements par les utilisateurs, travailler avec des organisations tierces compétentes dans la vérification des informations, indiquer au grand public les informations contestées et limiter les gains financiers pour les auteurs de fausses informations.

«Facebook est convaincu qu’une approche collaborative, avec tous les acteurs concernés, permettra de lutter efficacement contre les fausses informations», assure le réseau social aux 1,86 milliards d'utilisateurs dans un communiqué.

Le signalement par la communauté

Facebook expérimente plusieurs méthodes pour faciliter le signalement de fausses informations sur sa plateforme. Chaque utilisateur peut effectuer un signalement en cliquant sur le coin droit d’une publication. Grâce à ce signalement, ils contribueront à la détection des fausses informations.

La collaboration avec des médias

Pour analyser les publications signalées par sa communauté, Facebook s’appuie sur des organisations tierces, disposant d’une expertise dans la vérification d’informations et adhérant à la charte élaborée par le réseau international de fact-checking Poynter. En France, ils s'agit des médias suivants: l’AFP, BFMTV, L’Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes.

Ces organisations peuvent accéder à l’outil de fact-checking et ont ainsi la possibilité de vérifier des informations signalées par les utilisateurs de Facebook.

L'identification des informations contestées

Lorsqu’une publication est qualifiée de fausse information par deux des organisations de fact-checking, elle est identifiée comme étant contestée. Cette publication affichera alors un pictogramme et mentionnera que l’information est contestée. Un message invitera l’utilisateur à se rendre sur le site de l'un des vérificateurs tiers pour en savoir plus.

Lorsqu’un utilisateur envisagera de partager une publication identifiée comme non fiable, un avertissement «contesté par des tiers» s’affichera.

Par ailleurs, la visibilité de ces publications sera réduite dans les fils d’actualité des utilisateurs.


La limitation des gains financiers des fake news

La motivation financière est à l’origine d’une grande partie des fausses informations. Leurs auteurs gagnent de l'argent en se faisant passer pour des médias et en redirigeant les internautes vers leur site via la promotion de fausses informations. Facebook oeuvre pour qu'une information identifiée comme non fiable ne puisse pas être convertie en publicité ni faire l’objet d’un post sponsorisé.

Le soutien aux initiatives First Draft

Facebook est membre de la coalition First Draft et soutient le programme «Cross Check» en contribuant à la détection de fausses informations et à la sensibilisation des internautes à une lecture critique de l’information. La plateforme mettra notamment à disposition des outils tels que «Crowd Tangle» et participera à des actions de pédagogie auprès de ses utilisateurs. Lire l'interview de Laurent Solly, directeur général de Facebook France, parue dans Stratégies du 23 février.

 

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