Le tribunal de commerce de Rouen examine ce jeudi pour la dernière fois les offres de reprise de Paris Normandie, placé en redressement judiciaire en avril 2016. Sauf surprise, le quotidien nomand devrait tomber dans l'escarcelle du groupe belge Rossel, éditeur du journal Le Soir, dont l'offre apparaît financièrement la plus solide et qui a le soutien de la rédaction du titre. Quelque 220 salariés sont concernés par la reprise de la Société normande d'information et de communication, qui en plus de Paris Normandie édite Le Progrès de Fécamp et Liberté dimanche. Deux autres offres ont été déposées: une du propriétaire et actionnaire unique actuel du quotidien, Xavier Ellie, qui propose un plan de continuation, et celle d'un projet de Société coopérative d'intérêt collectif, initié par la fédération du Livre (Filpac CGT).
