Régies
Les acheteurs sur les sites d’e-commerce deviennent des cibles privilégiées pour les régies publicitaires des chaînes. M6 Publicité vient de créer une offre commerciale spécifique.

Ils vont peut-être détrôner les fameuses ménagères de moins de 50 ans (maintenant FRDA <50, pour femmes responsables des achats). Les e-shoppers, cette population qui a ses habitudes de consommation sur internet, sont très choyés par les régies publicitaires. M6 Publicité vient d’annoncer la création d’une offre pour les conquérir. Elle s’appuie sur un outil conçu avec Holimetrix baptisé «Step by M6: TV to web», qui permet de mesurer l’efficacité des écrans sur le trafic vers les sites internet.

L’enjeu est évidemment de séduire les annonceurs pure players. En dix ans, leurs investissements publicitaires bruts ont été quasiment multipliés par dix, passant de 285 millions d’euros en 2006 à 2,3 milliards l’an passé. Dans le même temps, la part qu’ils ont consacrée à la télévision est passée de 5% à 55%. Autant dire que le gâteau est particulièrement alléchant.

Mesurer la transformation du contact

L’an passé, M6 avait créé une cible spécifique «Connected Shoppers», qui réunit les 25-49 ans très connectés. «Ce public de quelque 8,6 millions d’individus est maintenant suffisamment large», explique David Larramendy, directeur général de M6 Publicité. A 56% CSP+, cette population est branchée quotidiennement sur les réseaux sociaux (indice 138), souhaite posséder les équipements de dernière technologie (indice 162), aime voyager (indice 139) et est friande de «bons plans» (indice 150).

La nouvelle étape est cet outil de médiaplanning. «Il était très important d’avoir un outil capable de mesurer la transformation des contacts d’un spot d’e-commerce en trafic sur le site», indique le patron de la régie. Holimetrix et M6 Publicité ont analysé 740 000 spots et estimé leurs performances en trafic sur le Net. Ainsi, un spot pour un site d’e-commerce dans un écran des Reines du shopping génère sur cette cible d’e-shoppers 66% de trafic en plus. «Tous les jours de la semaine ne se valent pas en matière de retombées sur le trafic», précise David Larramendy, qui revendique aussi pour son groupe un savoir-faire dans le domaine des sites d’e-commerce.

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