Mobilier urbain

Le groupe JC Decaux a annoncé lundi 18 septembre avoir remporté le contrat de mobilier urbain «intelligent» et de vélos en libre-service de la métropole de Lyon pour une durée de quinze ans. Ce contrat, remporté à la suite d'un appel d'offres et desservant 1,3 million d’habitants, porte sur le design, l’installation, l’entretien et la maintenance de 2 530 abris voyageurs, 640 mobiliers urbains pour l’information (MUI), dont 150 de format 8m² et 490 de format 2m². Enfin, 5 000 vélos en libre-service et 428 stations Vélo’v seront mis au service de la population.

Selon un communiqué, ces mobiliers urbains intelligents ont été conçus pour faciliter et encourager la mobilité douce, conformément à la politique de la métropole de Lyon.  1 500 de ces mobiliers permettront d’accéder à l'application « Info Grand Lyon » et de visualiser sur smartphone l’information relative aux mobilités actives (guidage, orientation et jalonnement), ainsi que la disponibilité en temps réel des transports de proximité. En complément, plusieurs centaines de mobiliers afficheront un plan mobilités actives et 120 mobiliers d'information de 2m² seront équipés d’informations de jalonnement piétons. 
JCDecaux  modernisera son réseau d’abris voyageurs et de mobiliers urbains avec notamment l’intégration de prises USB et le déploiement d’un minimum de 50 hotspots Wi-Fi. Les nouveaux mobiliers pourront par ailleurs être équipés de small cells mises à la disposition des opérateurs télécom, afin de financer le déploiement progressif de hotspots Wi-Fi supplémentaires. 


50% de vélos à asssistance électrique en 2020

Le groupe déploiera, enfin, 5 000 vélos en libre-service et 428 stations financés par le mobilier urbain publicitaire conformément à son modèle économique historique. Les utilisateurs bénéficieront d’une tarification modérée et de la première demi-heure gratuite. L'architecte franco-argentin Marcelo Joulia, qui a créé le branding du parc Olympique Lyonnais,  a été retenu pour concevoir une nouvelle génération de Vélo’v assemblés à 100 % en Rhône-Alpes. Parmi les innovations : la prise du vélo facilitée (sans passage par la borne principale), la possibilité de rendre son vélo en dehors de la bornette lorsque la station est pleine,  des bornes «à haut niveau de service» (grand écran tactile interactif, prises USB…), appli smartphone gratuite, véritable télécommande de Vélo’v et régulation optimisée grâce à des outils prédictifs.

En ligne avec les attentes de la métropole et des 68 500 abonnés actuels, 50 % des nouveaux vélos deviendront, en 2020, des « e-Vélo’v ». Ces vélos hybrides à assistance électrique avec batterie amovible permettront aux utilisateurs de choisir d’utiliser un vélo avec ou sans assistance électrique. Enfin, JCDecaux développera avec Cyclable, numéro un en France du vélo urbain à assistance électrique, un partenariat innovant au service de la location de vélos longue durée (VLD). Grâce à la plateforme de mobilité Vélo’v, les utilisateurs auront accès aux VLS et VLD.

 « La complémentarité entre le mobilier urbain et le système de vélos en libre-service crée des espaces publics intelligents autour d’un réseau de communication puissant et génère une large gamme de services pour l’usager» a commenté Jean-Charles Decaux, co-directeur général du groupe. Afin de répondre aux attentes de la métropole, le groupe, conformément à sa politique RSE, affirme avoir pris en compte les enjeux environnementaux, énergétiques et écologiques du projet. 

 

Annulation confirmée à Paris

A noter par ailleurs que dans une décision rendue le 18 septembre, le Conseil d'Etat a confirmé l'annulation de l'appel d'offres sur le mobilier urbain parisien, prononcée en avril par le tribunal administratif de Paris. L'institution a rejeté les pourvois en cassation déposés par la ville de Paris et la société Somupi, filiale du groupe JCDecaux, à qui la concession avait été réattribuée fin février. Saisi par Clear Channel et Exterion Media, le tribunal administratif avait estimé que la présence de 15% de panneaux digitaux sur les 1630 mobiliers proposés était contraire au règlement local de publicité applicable à Paris, qui interdit la publicité lumineuse, ce qu'a confirmé le Conseil d'Etat.

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