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Les marques d'intérêt se multiplient envers le quotidien populaire depuis sa mise en vente.

La liste des candidats à la reprise du Parisien et de sa déclinaison nationale, Aujourd'hui en France, s'allonge de jour en jour. Une valse de prétendants qui rassure en interne. «Les journalistes sont inquiets tant sur le plan éditorial que social, mais l'afflux de candidatures rassure», reconnaît Olivier Corsan, délégué SNJ au Parisien.
Depuis l'annonce de la cession du quotidien populaire au début de l'été par son propriétaire, le groupe Amaury (qui possède également L'Équipe, le Tour de France, etc.), les candidatures semblent se bousculer. «Je ne suis pas surpris du nombre de marques d'intérêt que suscite Le Parisien, car c'est un très beau journal», affirme Thibaut de Smedt, directeur associé de la banque d'affaires Bryan Garnier.

Fonds d'investissement

Présent dans la presse gratuite et la TNT, le groupe Bolloré a confirmé son intérêt pour le titre. «Le Parisien est évidemment une opportunité extrêmement intéressante car c'est un très grand journal», a déclaré l'homme d'affaires à l'occasion de la présentation des résultats de son groupe. Plusieurs groupes de médias seraient également sur les rangs, comme le Crédit mutuel, Springer, RCS Media Group, Mecom ou encore Mondadori. Selon Le Monde, le propriétaire du Figaro, Serge Dassault, examinerait aussi le dossier. Enfin, selon lexpress.fr, un fonds d'investissement indépendant, Fondations Capital, épaulé par Orange, serait pour le moment en situation de favori. Histoire de susciter des offres ? «Je suis très surpris de voir un fonds d'investissement sur un dossier de presse», nuance Thibaut de Smedt. D'autant que le prix de vente de 200 millions d'euros évoqué par Marie-Odile Amaury semble élevé.

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