L'E-G8, qui a pris fin mercredi 25 mai, a été quelque peu bousculé. Des représentants de la société civile, qui contestent le rôle commercial et répressif de l'Etat concernant Internet, ont en effet organisé une contre-conférence dans une salle voisine, en marge des débats sur l'avenir économique d'Internet. «Le prochain Google pourrait venir de France, mais si Internet est contrôlé, cela ne se fera pas», a expliqué l'Icann, l'organisme international chargé de réglementer les noms de domaine d'Internet. «C'est nous [la société civile] qui aurions dû organiser les débats et les gouvernements auraient dû être nos hôtes», a ajouté Jeff Jarvis, journaliste américain. Alors que Mark Zuckerberg a rappelé que Facebook donnait «une voix à chaque individu», les acteurs du numérique devront relayer les conclusions principales de ce forum auprès des dirigeants réunis à Deauville, pour le G8, qui succède au forum sur Internet.

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