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La chaîne franco-allemande multiplie les projets TV-Web et adapte ses structures. En ligne de mire, le boom annoncé de la télévision connectée.

Précurseur dans la vidéo à la demande dès 2006 et la télévision de rattrapage l'année suivante (Arte+7), la chaîne franco-allemande multiplie les projets pour rester à la pointe de l'innovation. En atteste la mise en ligne de la plate-forme bimédia Arte Future, consacrée aux initiatives originales dans le domaine de la science, des technologies, de l'économie ou de l'environnement.
Déclinée à l'antenne, à travers des documentaires et des fictions, et sur Internet, celle-ci complète la galaxie dans le secteur des nouveaux médias, après Arte Creative, pour les tendances artistiques émergentes, et Arte Live Web (spectacle vivant). «Nous pourrions lancer une quatrième plate-forme sur le cinéma, l'histoire ou la culture», annonçait le 22 avril Véronique Cayla, présidente d'Arte, devant la quinzaine de journalistes français et allemands réunis au siège de la chaîne, à Strasbourg.

«Européaniser la chaîne»

En janvier, Arte avait déjà fait un pas important avec la mise en place d'une direction des programmes entièrement bimédia. «Le numérique n'est pas un laboratoire ni un supplément d'âme, c'est le cœur de notre métier. Nous ne pouvons plus dissocier le numérique du reste», souligne Alain Le Diberder, directeur des programmes.
Autres nouveautés, la refonte du site Arte.tv, consulté chaque mois par 7,1 millions de visiteurs uniques, et une nouvelle application mobile. Pour accroître la visibilité de ses vidéos, la chaîne a également annoncé l'ouverture de son API (interface de programmation) aux développeurs. «Nous sommes fin prêts pour profiter de l'explosion inéluctable de la télévision connectée. Le numérique est aussi l'occasion pour nous d'européaniser Arte. Nous voulons devenir la référence culturelle en Europe», conclut Véronique Cayla.

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