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«39 titres de presse en France»... Si le site du groupe Lagardère Active fait encore scintiller les logos de ses publications, Denis Olivennes, son président, a fixé le cap dans Les Echos du 16 septembre: «Nous sommes en train de composer un groupe avec une dizaine de marques qui sont puissantes sur des univers dont on pense qu'ils disposent de réserves de croissance.» Si la mise en vente du Journal de la maison, de Mon jardin, ma maison et de Campagne décoration est publique, le mystère reste entier sur les autres titres à céder. France Dimanche et Ici Paris? Sans doute. Public et Télé 7 jours? Pas en l'état actuel des réflexions du groupe, a précisé Denis Olivennes, qui assure vouloir garder les marques qui offrent les plus belles perspectives numériques. Le JDD, Elle, Paris Match ou Doctissimo sont dans ce cas. Mais quid de Psychologies Magazine, Parents, Be ou Version Femina? Comme le groupe allemand Axel Springer qui se sépare de ses journaux - à l'exception de Bild et Die Welt - pour investir dans le numérique, Lagardère peut chercher à se valoriser en Bourse en se délestant de ses actifs papier les moins déclinables sur le Web. Avantages du numérique: il permet de distribuer des services associés aux marques médias - comme de la billetterie en ligne - et d'innover en matière de publicité. Lagardère Publicité vient ainsi de lancer une application, LP Player, avec de la réalité augmentée: une technologie issue de l'univers des jeux vidéo. Et Denis Olivennes défend le «native advertsing», ces rubriques réservées aux contenus des annonceurs sur les sites médias.

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