L'Etat, par l'entremise de la Direction régionale du travail, appelle direction et syndicats du groupe Nice-Matin à la conciliation, alors que des menaces de plan social pèsent sur cette entreprise déficitaire. Les représentants du personnel ont indiqué être «prêts à se mettre autour d'une table pour arrêter un plan d'avenir qui ne soit pas juste de la casse sociale», rappelant qu'«en 2008, sans le moindre remous social, les syndicats de Nice-Matin avaient ratifié un plan de développement qui impliquait pourtant plus de 140 départs». Selon l'intersyndicale, la direction évoquerait cette fois l'éventualité de 183 licenciements.