Audiovisuel

Invitée de l'Association des journalistes médias, Aurélie Filippetti, ministre de la Communication, a déclaré le 17 octobre qu'elle avait renoncé à autoriser à la télévision les secteurs interdits de publicité. A l'issue d'une étude «sans tabou» confiée à la Direction générale des médias et des industries culturelles, cela lui est apparu irréalisable: «La seule chose possible d'un point de vue économique, c'est de la présentation de produit en placement de produit à la fin de l'émission. Si c'est pour proposer cela, autant ne rien faire!», a-t-elle déclaré. «La situation de la presse écrite est inquiétante, la publicité de la grande distribution l'aurait touchée, et la situation de la radio nécessite d'être prise en compte», a-t-elle ajouté. Concernant le cinéma, elle affirme avoir tenu compte des producteurs indépendants et des exemples étrangers peu concluants. En outre, elle s'est dite opposée à une participation des collectivités locales au capital des rédactions régionales de France 3 «pour des questions d'indépendance éditoriale». Elle a également confirmé que France 24 aurait, quelques heures par jour, une fréquence TNT en Ile-de-France, à partager avec une autre opérateur à déterminer.

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