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Les éditeurs de journaux et magazines distribués par Presstalis verseront un prélèvement de 2,25 % sur leurs ventes pour contribuer au sauvetage du groupe, a annoncé mercredi le Conseil supérieur des messageries de presse (CSMP). Lors d'une réunion mardi 21 février, l'assemblée du CSMP, qui réunit des éditeurs et des acteurs de la distribution, a approuvé une série de mesures exceptionnelles. Ces mesures d'urgence, votées « à une forte majorité », ont pour but de résoudre « la crise grave que la filière traverse du fait des difficultés de Presstalis », selon le CSMP. Elles incluent un prélèvement supplémentaire de 2,25 % sur les ventes des titres des éditeurs affiliés à Presstalis, qui « s'appliquera du début de l'exercice 2018 jusqu'au 30 juin 2022 », soit pendant quatre ans et demi. En revanche, ce prélèvement a été ramené à 1 % pour les éditeurs clients des MLP (Messageries lyonnaises de Presse), alors que le CSMP avait proposé initialement qu'ils versent eux aussi une contribution de 2,25 %. En outre, les journaux qui souhaiteraient quitter Presstalis pour rejoindre les MLP, déjà soumis à un préavis de plusieurs mois, devront patienter six mois de plus. Ce moratoire vise à éviter des départs en série. Enfin, le CSMP a rallongé de deux semaines le délai de règlement des sommes dues par les messageries aux éditeurs de presse, sauf pour ceux de « taille modeste », déjà économiquement fragiles.

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