Réseaux sociaux
Une représentation du tableau de Delacroix, «La Liberté guidant le peuple», où une fille du peuple les seins nus brandit un drapeau français, a été temporairement censurée sur Facebook, qui a reconnu une erreur.

«L'oeuvre "La Liberté Guidant le Peuple" a parfaitement sa place sur Facebook et est conforme à nos règles publicitaires», a réagi ce dimanche 18 mars le réseau social dans un communiqué.

«Afin de protéger l'intégrité de notre service, nous vérifions des millions d'images publicitaires chaque semaine et nous faisons parfois des erreurs. Nous nous excusons pour cette erreur auprès de l'utilisateur concerné», poursuit le géant américain.

 

 

Jocelyn Fiorina, un metteur en scène a utilisé cette semaine le célèbre tableau de Delacroix pour faire la promotion en ligne de sa pièce de théâtre «Coups de feu rue Saint-Roch», à l'affiche à Paris.

«Au bout d'un quart d'heure de déclenchement de la publicité, la régie à bloqué notre diffusion en nous disant qu'il n'était pas possible de diffuser une image de nudité», avait-il indiqué plus tôt à l'AFP, confirmant une information du Figaro.

Après cette réponse, il a ensuite mis en ligne une nouvelle publicité avec le même tableau mais un bandeau «censuré par Facebook» sur les seins de la femme. Il n'a pas immédiatement réagi dimanche au communiqué de Facebook.

 

 

Il avait déjà tenté à deux reprises en juin d'utiliser le célèbre tableau - qui figurait notamment sur un billet de banque à l'heure du franc - pour faire la promotion de la pièce de théâtre. Sans plus de succès avec le géant américain.

«J'avais alors échangé avec les modérateurs qui étaient inflexibles en disant que même sur un tableau du XIXe siècle, ce n'était pas acceptable», rappelle-t-il.

Facebook est régulièrement mis en cause pour les contenus dont il autorise ou n'autorise par la diffusion. La justice française a débouté jeudi dernier l'internaute qui reprochait à Facebook d'avoir fermé son compte pour avoir publié une photo du tableau «l'Origine du monde», représentant un sexe féminin.

Le tribunal a toutefois reconnu «une faute» de Facebook, qui a exercé «son droit de résiliation sans préavis raisonnable» et «sans préciser les raisons de cette désactivation».

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