Presse
Vingt ans après la victoire des Bleus contre le Brésil, l'équipe de France triomphe en finale contre la Croatie. La presse française est aux anges. Florilège.

«Un autre monde», «une deuxième étoile pour la vie» décrochée «au bout de la folie»: la presse française a salué avec euphorie et éloges le sacre de l'équipe de France au Mondial 2018, dimanche 15 juillet après la victoire des Bleus contre la Croatie (4-2) à Moscou.

Alors que des milliers de personnes affluaient vers les Champs-Elysées et dans toutes les villes du pays, les journaux français ont célébré de leur verbe la deuxième étoile des Bleus.

«Un autre monde», titre simplement le journal L'Équipe sur son site internet, décrivant ce second succès en Coupe du monde 20 ans après 1998 comme étant «le sacre de la maîtrise», celui de la jeunesse.

«Vingt ans après, ce sont des gamins qui ont réussi l'impensable. L'avenir leur appartient», insiste le principal quotidien sportif français.

«Les Bleus sont de nouveau sur le toit du monde», titre de son côté Le Monde, en mettant en avant l'«impressionnante détermination» des joueurs de Didier Deschamps, un sélectionneur «qui n'aime pas perdre et c'est certainement pour cela qu'il a tout gagné dans sa carrière», et même selon Le Parisien «en voie de béatification».

«La génération Grizou a pris le relais de la génération Zizou»  

«Une deuxième étoile pour la vie», s'enflamme Le Parisien, tandis que L'Express demande d'«oublier la manière» car «seul le résultat compte», là où Libération souligne «la folie» de cette finale «étrange et débridée».

«On s'est pincé: tous les joueurs qui avaient le plus œuvré à les emmener en finale étaient dans un jour épouvantable», écrit Libé sur sa version web, pour décrire toute la crispation qui a animé les Bleus à l'entame de la rencontre contre de vaillants Croates.

Mais «nous irons tous au paradis et les Bleus nous ouvrent les portes ici et maintenant de notre vivant, parce qu'ils sont des marchands de rêves», jubile le site web du Parisien, qui va même jusqu'à évoquer un Ballon d'or pour le jeune Parisien Kylian Mbappé, devenu à 19 ans le plus jeune champion du monde depuis le roi Pelé, avec un but en prime lors de cette finale, comme le Brésilien en 1958.

Mbappé reçoit des éloges unanimes: il a «rappelé au monde que (ce) gamin n'habite pas au même étage que les autres. Et qu'il y habite définitivement», abonde Libération. Et La Croix de conclure: «La génération Grizou a donc pris le relais de la génération Zizou».

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