Pour la première fois depuis 2010, le marché publicitaire de la presse écrite britannique a connu une hausse trimestrielle, au premier trimestre 2018. Il a atteint 153 millions de livres sterling (170 millions d’euros), soit une hausse de 1% par rapport au trimestre précédent (contre -9,6% en France, selon l'Irep, sur la même période). Le marché britannique avait auparavant connu 29 trimestres consécutifs de baisse. Tous les quotidiens ont enregistré des signaux positifs au cours de cette période. La raison principale de ce tournant est la méfiance grandissante des annonceurs vis-à-vis des réseaux sociaux, dont les algorithmes placent régulièrement des publicités à côté de contenus extrêmes ou de qualité médiocre.
