Presse
La directrice générale du pôle Les Echos , qui inclut le quotidien Capital Finance, Radio Classique, Investir et bientôt Boursier.com, avance avec détermination sur tous ses projets. Elle met en avant la marque Les Echos, qui sera au cœur de la journée « Médias en Seine » du 22 novembre.

Son précédent portrait avait été publié dans Elle... quand elle avait une dizaine d'années. Elle y racontait les avantages et inconvénients de la rentrée des classes. Sa maman, chef du service culture de l'hebdomadaire, reconnue pour avoir porté très haut les livres dans le magazine, l’avait propulsée sur le devant de la scène. Bérénice Lajouanie garde chevillée au corps l’amour de la presse. Comme une ligne de force! «J’ai appris à lire dans Le Monde, dans L’Obs et dans Elle.» Mais elle préfère désormais l’ombre des médias, plus en accord avec sa nature sobre, élégante et discrète. C'est à elle que revient le soin de promouvoir la marque Les Echos lors de l'événement «Médias en Seine», le 22 novembre, qui se veut «le premier festival dédié aux médias de demain», en partenariat avec Franceinfo.

Ne «lâche rien»

Francis Morel, qui l'a retrouvée aux Echos en 2011 après avoir failli la faire travailler au Figaro brosse le portrait d’une femme «ni extravertie, ni exubérante. C’est une très bonne pro, extrêmement déterminée. Elle va au bout de ses sujets, sans rien lâcher. Elle sait établir de bonnes relations avec les gens avec lesquels elle travaille, et notamment les journalistes, même si elle peut être ferme.» 

Fraîchement diplômée de l’Essec, elle choisit le champion des collants, Dim, pendant huit ans. Elle y apprend le travail collectif et la créativité, qui «finit par l’emporter sur ce que l’on peut faire en termes de rationalisation, d’études clients et consommation». Ce flair des créatifs, elle le retrouve chez les journalistes. Elle finit par rallier la presse à la suite d'un coup de fil d'une chasseuse de tête. Direction Prisma (Gala, Voici puis Femme Actuelle, Prima) puis Mondadori (Top Santé et Modes & Travaux). Elle rejoint le groupe Marie Claire qui veut lancer son premier hebdo féminin: Envy. L'expérience tourne court. Mais elle fait office de rodage. Francis Morel lui confie la tâche d'imaginer le développement du chiffre d'affaires des Echos, en le positionnant vers un univers plus personnel. Avec Henri Gibier, Laurent Guez et Bénédicte Epinay, elle imagine Les Echos Week-end, publié fin 2015. C'est un succès éditorial et commercial avec aujourd'hui +30 à 40% sur les ventes du vendredi et 50 000 abonnements pour la version digitale du quotidien + Les Echos Week-end. Sa recette: convaincre et embarquer les équipes.

Prochains challenges? Outre «Médias en Seine», qui est un événement payant, elle travaille au devéloppement d'un paywall personnalisé. Et à la refonte du site Les Echos en deux versions distinctes (abonnés ou non) avec une home page où l'intégralité des contenus sera visible. Boursier.com, en cours d'acquisition, sera rapproché d'Investir. Quant à Radio Classique, elle a fait sa mue cette rentrée vers plus de visibilité. Sans ostentation.

Parcours

1991-1998. Chef de groupe marketing opérationnel puis chef de groupe stratégique chez Dim (Groupe Sara Lee).

1998-2005. Directrice de la diffusion des people (Voici, Gala) et féminins (Femme Actuelle, Prima et magazines de cuisine) puis éditrice chez Prisma.

2006-2009. Éditrice de Top Santé et Modes & Travaux chez Mondadori. 

2009-2010. Éditrice du magazine Envy (Groupe Marie Claire). 

2011. Éditrice des Echos, de Série limitée et d’Enjeux Les Echos.

2018. Nommée DG du pôle Les Echos.

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