Au-delà de la qualité de l’information, toutes les applis médias ne se valent pas. C’est la démonstration qu’a faite la start-up nantaise Greenspector en analysant les consommations d’énergie des seize principales applications mobiles de médias français. Les applications qui impactent le moins l'autonomie des smartphones (mAh) sont celles des Échos, de Libération et de L’Express, tandis que les bonnets d’âne en la matière sont Le Parisien, Sud Ouest et 20 Minutes, avec des performances deux à trois fois moindres. Autonomie mise à part, ces applications vont accélérer le nombre de charges et décharges de la batterie et provoquer son obsolescence, son remplacement et in fine l'obsolescence du smartphone. Alors que le numérique représente dorénavant près de 10% de la consommation mondiale d’électricité, les applications énergivores constituent un véritable enjeu écologique. De là à choisir ses sources d’information en fonction de la pollution induite, il n’y a qu’un pas que certains lecteurs n’hésiteront probablement pas à franchir. Surtout si c'est pour lire un article sur l'obsolescence programmée.
