Télévision
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel entend réagir après avoir constaté un glissement des horaires de première partie de soirée.

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a reçu lundi 27 mai les patrons de la plupart des chaînes pour une réunion de concertation à propos des horaires de plus en plus tardifs des programmes de première partie de soirée, qui agacent de nombreux téléspectateurs. L'instance de régulation a vu dans le cadre de cette réunion des responsables des groupes TF1, Canal+, France Télévisions, M6, Altice Media, NRJ , Lagardère Active, L'Equipe, et du Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM), qui centralise les grilles de programmes télé.
Le CSA n'a pas donné de détail sur le contenu de cette rencontre. Il a lancé une consultation mi-mai face à l'afflux de plaintes de téléspectateurs sur les retards de diffusion des prime-times, avec en moyenne 20 plaintes reçues par semaine au sein de l'instance.
Le Conseil rappelle que les conventions des chaînes gratuites (à l'exception des chaînes d'information continue) contiennent un article intitulé «respect des horaires de la programmation». Selon un décompte du Parisien, l'horaire moyen de début de prime-time est passé de 20h51 en 2014 à 21h04 en 2019, notamment pour pouvoir vendre davantage d'espaces publicitaires.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.