Plus d’éthique, plus d’authenticité, plus de vérité. Il ne s’agit pas de promesses électorales d’un énième candidat à la présidentielle, mais des souhaits émis par les millennials dans leur engagement avec les marques. S’ils sont prêts à s’investir, notamment sur les réseaux sociaux, et à donner de la voix sur le digital pour défendre certaines valeurs, ils veulent être séduits et habilement sollicités.

Les millennials. Objet de toutes les convoitises, ces jeunes sont difficiles à décrypter. Qui sont-ils? On les dit paresseux, narcissiques, impatients (lire notre dossier page25). Caricature ou pas, les marques doivent, avant toute chose, investir leurs territoires d’expression, issus de l’écosystème digital. En effet, cette population (20-30 ans) se connecte plus de 2heures par jour sur les réseaux sociaux et 88% s’en sert comme source d’information, notamment avant de déclencher un achat, selon une étude Kantar Media. Et 40 % d’entre eux interagissent davantage avec leur smartphone qu’avec leurs proches.

Les Snapchat, Facebook, You Tube et autre Instagram sont devenus des leaders d’expression. Place au live, aux opérations virales malines, aux sites expérientiels, aux opérations de hacking visant à rendre le discours de la marque plus ludique… Épris de liberté,ils s’affranchissent des codes, y compris auprès des marques de luxe. Quant aux générations suivantes, le digital a définitivement pris le pouvoir sur leur vie, comme le démontre la belle aventure de Philippine Dolbeau, entrepreneuse âgée de 17ans, qui vient d’être élue «The Most Innovative Person of the Year 2017» aux tout récents Napoléons grâce à son application New School.

Le talent n’attend pas le nombre des années !

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