«Pas d’innovation sans échec, n’ayez pas peur, allez vite.» C’est le mot d’ordre qu’Ed Sanders, directeur marketing global de Google Glass, a lancé en clôture de la première édition des Innovative Communications Summits à Val d’Isère, où quelque trois cents professionnels s’étaient donné rendez-vous la semaine dernière. Stimulant.

Pendant trois jours, les Napoléons, dont Stratégies était l’un des partenaires, ont permis aux participants d’échanger, dans une logique de décloisonnement et d’hybridation des compétences, des expériences et des points de vue, sur des thématiques liées à l’innovation dans tous les domaines, de la communication à la robotique, de la culture au commerce, du design à la musique. Vivifiant.

La plupart venaient de Paris, mais une part non négligeable avaient fait le déplacement des Etats-Unis, du Canada ou encore d’Israël. Tous ont convenu que la France a une carte à jouer dans la course à l’innovation. Son tissu économique, ses infrastructures, ses grandes écoles et ses universités, etc., constituent un terreau sur lequel peut germer et grandir une place mondiale de l’innovation. Rassérénant.

La France possède un autre atout: ses valeurs. Cela a été souligné par des intervenants étrangers, ou français travaillant à l’étranger, notamment dans la Silicon Valley américaine où le numérique tend à devenir une idéologie totalisante. L’innovation n’est pas une fin en soi, «l’utilisateur doit être le héros, pas la technologie», a-t-il été justement dit. Le contexte difficile lié aux récents attentats à Paris a aussi conduit de nombreux participants à rappeler que «le numérique ne remplace pas le réel: l’éveil citoyen commence». Eclairant.

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