La condition d’une transformation réussie, c’est… la formation. Je parle bien entendu du numérique, de cette transformation numérique dont on a tendance à se gargariser depuis des mois. Et pourtant, au-delà des effets de mode et des facilités de positionnement marketing chez les uns et les autres, le sujet reste de première importance. Et tout le monde est concerné. C’est pourquoi Stratégies y consacre un nouveau dossier cette semaine, la rédaction poursuivant son travail d’éclairage, d’analyse et de pédagogie.
Passée une première phase d’acculturation au numérique, les entreprises ont aujourd’hui besoin de formations plus pointues et adaptées aux différents métiers. Cet enjeu de spécialisation et de segmentation se double d’une nécessaire remise à niveau permanente car – c’est l’un des points clés du numérique et l’un des facteurs de stress dans les organisations – les connaissances sont devenues aujourd’hui instables et s’avèrent, bien plus rapidement que jadis, périssables.
On comprend bien pourquoi c'est devenu un tel business. Dans ce marché en ébullition, la concurrence fait rage. Les organismes de formation sont confrontés à l’émergence de «pure players», de cabinets spécialisés, d’agences de communication, etc. Mais, de l’avis des spécialistes, il y aurait de la place pour tout le monde. Tant mieux. En amont, enfin, les écoles sont elles aussi sur le pont. Leur rôle est en train de changer: il ne s’agit plus seulement de transmettre des connaissances, mais aussi d’apprendre à apprendre. Pour elles, l’heure est à la révolution pédagogique.

Pour tous, c’est plus que jamais «transform or die»!

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