Dimanche ont débuté les Internationaux de France de tennis. Roland-Garros, comme d’autres importantes manifestations de même nature, ne se limite à une compétition sportive sur la terre battue parisienne. Au fil des années, c’est devenu une marque à part entière. C’est aussi un événement médiatique de première importance, diffusé dans le monde entier, et une étape majeure qui doit consolider ses positions sur le circuit international très disputé du sport business.

Sans le glamour propre au Festival international du cinéma, qui s’est achevé dimanche à Cannes, les sponsors y occupent une place également majeure et leurs invités se pressent dans les allées du «village» (et dans les gradins du court central). Il ne s’agit pas là de mécénat pour des marques en mal de visibilité, mais bien d’actions de communication mûrement réfléchies aux budgets conséquents. Pour quel retour sur investissement? Fait-on vraiment du business à Roland-Garros? C’est l’objet de l’enquête de la rédaction cette semaine.

Roland-Garros est la première date sur un calendrier du sport business chargé avec, cet été, le Tour de France cycliste puis la Coupe du monde de rugby en septembre-octobre, en Angleterre. Et comme point d’orgue à moyen terme, l’Euro de football, qui se tiendra en France à l’été 2016. On n’y est pas encore, mais la filière du sport business s’y prépare activement. Ainsi, les nouveaux stades, à Bordeaux, Lyon ou Nice, seront connectés, offrant d’inédites perspectives à la communication des marques. Découvrez lesquelles dans notre dossier cette semaine.

P.-S. Avec ce numéro, ne manquez pas notre supplément «Programmatique» et son poster consacré à cet écosystème bouillonnant, réalisé avec l’Udecam. Une première!

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