Éditorial. Olivier Mongeau, rédacteur en chef de Stratégies, revient sur les cursus de formation et la nécessité d'appréhender en amont le monde du travail.

Votre enfant se destine à une carrière dans la communication? N'ayez pas peur! Bien sûr, en ces temps de crise, la communication est trop souvent une variable d'ajustement. Mais la situation s'améliore depuis la rentrée 2013, assurent les spécialistes.

Encore faut-il, dans un marché de l'emploi très largement «caché», où le bouche-à-oreille et le relationnel comptent beaucoup, repérer les créneaux porteurs, choisir les bonnes filières, sélectionner les bonnes écoles.

C'est l'objet de notre dossier cette semaine. Il est titré «Les cursus anticrise». Toutes les formations, dans la communication comme ailleurs, ne se valent pas. Certaines offrent plus que d'autres des débouchés et une insertion professionnelle réussie.

Notre enquête met au jour quelques lignes de force. La première est, au risque de lasser, le digital. Les cursus bac+5 aux meilleurs taux d'insertion sont ceux qui font la part belle au digital, qu'ils soient 100% numérique ou qu'ils comprennent de solides options «digital».

Moins politiquement correcte est la deuxième grande tendance qui permet de maximiser la future insertion professionnelle: l'alternance en entreprise (même à Sciences Po!) et les stages de longue durée pendant la scolarité, avec une stratégie réfléchie, l'élaboration d'un parcours de stages comme il existe des parcours de carrière.

L'enjeu central est en effet l'acculturation des jeunes au monde de l'entreprise. Il s'agit bien de faire en sorte que, selon la formule du directeur général d'Ionis Education Group, Marc Drillech, «les étudiants soient des professionnels avant d'arriver dans le monde professionnel». Au boulot!

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