Editorial
L'éditorial d'Olivier Mongeau, rédacteur en chef de Stratégies.

La publication, l'an dernier à la même époque, de notre classement des «500 agences et médias» nous a valu quelques critiques, pas toujours très amicales. Ce n'était pas la première fois et d'ailleurs, certains de nos lecteurs s'en souviennent peut-être, la première publication de ce classement, en 2005, avait déclenché une jolie polémique.

 

Quoi? Un classement des agences (le volet médias est venu s'ajouter quelques années plus tard) sur la base du chiffre d'affaires? N'importe quoi! La marge brute est le seul critère qui vaille! Hélas, ajoutaient les mêmes, la loi Sarbanes-Oxley verrouille depuis 2002 - dans un but vertueux - la communication des sociétés cotées aux Etats-Unis et de leurs filiales dans les différents pays où celles-ci opèrent. Dommage...

 

Sauf que Stratégies n'a cessé de considérer que les entreprises du secteur de la communication sont des entreprises comme les autres et que le rôle d'un magazine professionnel est de prendre régulièrement le pouls du secteur d'activité qu'il couvre tout au long de l'année. Ce credo est toujours le nôtre.

 

C'est ainsi que nous publions cette semaine, pour la dixième année, notre classement de 500 sociétés de communication publicitaire et de médias enregistrées en France, sur la base de leur chiffre d'affaires 2013.

 

Réalisé en collaboration avec Ellisphère - comme celui concernant les instituts d'études et de sondages publié le 13 novembre -, il rassemble et donne accès de manière aussi simple et claire que possible à des informations importantes, mais souvent éparses. Ces informations sont les seules disponibles publiquement.

 

Comme tous les classements, celui-ci est imparfait. Mais comme tous les classements, il a le mérite d'exister. «La maturité des marchés va de pair avec leur transparence», était-il écrit ici même il y a dix ans. On réitère!

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