Édito

Depuis janvier dernier et l’éclosion de Bilal Hassani dans le cadre de l’Eurovision, la question du genre est sous les feux des projecteurs. Le candidat malheureux au concours de chant a remporté le titre de personnalité LGBTI de l’année et a contribué à faire évoluer les lignes grâce à son hyper-médiatisation. Les marques surfent aussi sur cette tendance, comme Tropico qui a mis en scène un personnage androgyne dans sa campagne «True Colors» ou Sephora avec des mannequins transgenres dans le cadre du mois des fiertés. Nike est allé un cran plus loin en choisissant la danseuse transgenre Leiomy Maldonado comme égérie. À côté de l’affirmation des LGBTQI+ (le « q » pour queer et le « i » pour intersexe), l’autre mouvement important de l’année, c’est un féminisme revigoré. Cela a abouti à une mobilisation printanière contre le harcèlement sexuel qui a secoué le monde des agences et des médias, et a changé les rapports hommes-femmes au travail dans le secteur de la communication. Dans la foulée, le sujet de la parité dans les comités de direction des médias et agences est devenu brûlant, comme chez OMG, quand il a fallu assurer la succession d’Hervé Brossard. Bien sûr, il reste encore des combats à mener, par exemple contre les clichés sexistes dans la publicité ou encore pour rendre visibles les homosexuelles dans les campagnes… Bonne lecture, excellent été et rendez-vous le 29 août pour notre numéro de rentrée.

 

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