Le billet

On me catégorise souvent d’extrémiste, voire de « féminazie » quant à mon engagement sur la condition des femmes. Dénigrements qui mettent au jour l’ignorance des détracteurs du féminisme. Quand on sait qu’en France, l’écart salarial entre les hommes et les femmes se situe à 15,4 %, sans parler de l’écart entre femmes blanches et femmes de couleurs, comment rester impassible ? À travail égal, salaire égal, ose-t-on dire. Et si on enlevait aux hommes un quart de leurs revenus ? Ça fait mal, hein ? La newsletter du collectif Les Glorieuses interpelle le gouvernement pour l’adoption de trois mesures : «Une transparence des salaires au sein des entreprises, un congé paternité équivalent au congé maternité post accouchement et un certificat d’égalité salariale». Entrée en vigueur en 2019, la loi sur l’égalité professionnelle oblige les entreprises de plus de 250 salariés de communiquer leur index de l’égalité, outil permettant de savoir où elles se situent en matière de parité. D’ici à 2020, ce sont les sociétés d’au moins 50 salariés qui seront scrutées à la loupe. Mesdames, sachez qu’à l’heure où vous lisez ce billet fraîchement imprimé, vous travaillez à titre bénévole. Le 5 novembre, 16h47 signe la fin de notre dévouement salarial. Alors oui, c’est symbolique mais témoigne, s'il en était besoin, de la solidarité féminine, hashtag sororité. En attendant, à l’année prochaine !

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