Tribune
Alors que le départ de la Route du Rhum sera donné le 4 novembre, les organisateurs de course au large ne doivent pas négliger les outils digitaux, qui permettent d'embarquer les passionnés tout en recrutant de nouveaux adeptes.

On le sait et on le vit : le digital continue de transformer chaque jour nos modes de travail et de consommation de biens comme de services. Une transformation numérique déjà plus qu’amorcée, si ce n’est intégrée, par la grande majorité des acteurs économiques de tous secteur, y compris le secteur sportif. Servant tout à la fois la démocratisation comme le recrutement de nouveaux publics, le numérique et ses outils jouent un rôle aujourd’hui fondamental dans l’économie des grandes compétitions sportives.

Ces enjeux sont particulièrement clés pour les sports nautiques, notamment les grandes courses au large. Et pour cause, la célèbre Route du Rhum, du fait de sa rareté (seulement tous les 4 ans), mais également de sa richesse (plusieurs semaines de compétition en continu), se doit de miser sur des outils numériques solides, tournés tant vers les contenus que l’expérience d’utilisation, seuls en mesure de permettre à son public de vivre pleinement l’événement, comme de convaincre un nouveau d’y adhérer...

La plupart des outils digitaux événementiels répondent globalement au même fonctionnement chronologique trinaire : avant, pendant et après l’événement. Si la démarche en matière de course au large se veut la même, ces compétitions produisent cependant un volume d’informations considérable à traiter en temps réel englobant notamment la présentation des bateaux, leurs catégories et leurs skippers, la présentation de la stratégie de routes, et ce, de jour comme de nuit.

Rôle fondamental de l'UX

Ainsi, le contenu d'une course comme la Route du Rhum, dont le départ sera donné le 4 novembre prochain, est riche et pluriel : histoire de la course, informations pratiques et services d’assistance à la préparation en amont ; agendas des villages au départ et à l’arrivée ; lien permanent avec la course via des contenus remontés constamment et permettant d’appréhender la position des bateaux, comme de prendre le pouls des émotions des skippers au fil de l’eau, durant la compétition ; sans oublier les moments forts et les grandes émotions que l'on va vouloir revivre après coup. Le dispositif digital doit de fait penser en tout premier lieu la nécessité d’un accès facilité à cette richesse, cœur vibrant des courses de voile, et d’une consommation conforme aux usages d’aujourd’hui (multi-supports et en continu), seule en mesure d’en transmettre l’ADN et d’en susciter l’intérêt, si ce n’est la passion.

En la matière, l’UX joue ici un rôle fondamental. Devant restituer l’émotion et l’adrénaline de la course, le design doit intégrer avant toute chose les impératifs de transparence, de simplicité et de fluidité afin de s’adresser à la spécificité de son public polymorphe constitué de passionnés et profanes, pratiquants ou non. En cela, les enjeux d’une approche individualisée s’avèrent majeurs, chacun d’eux ne vivant pas la passion de la course avec la même intensité. Le design promet d’offrir des réponses à chaque typologie de spectateurs, une fois segmentés et compris.

Dès lors, les éléments de parcours et de navigation adaptés aux modes de réflexion et d’utilisation des spectateurs vont permettre d’adresser une audience chaque jour plus large se voyant proposer des contenus pertinents car individualisés, taillés et poussés au bon moment. L’enjeu : embarquer plus fortement les passionnés avec une information technique et poussée, comme convaincre de nouveaux intéressés en leur ouvrant les portes de la course, dans l’objectif essentiel de faire vivre le sport une fois la ligne d’horizon dépassée et au-delà des images fortes du départ et de l’arrivée...

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