Depuis la perte par Paris de la candidature pour l'organisation des JO 2012, les esprits se sont calmés et l'économie mondiale a été bouleversée. La question tourne dans les dîners en ville: aurions-nous pu financer les JO? Comment les Anglais vont-ils payer? Je ne vais pas répondre complètement à cette question, l'avenir dira si les Anglais en feront un investissement performant, comme Barcelone, ou un abîme financier, comme Athènes.

En revanche, s'il s'agit de faire un plan de relance urbaine, de construire des hôtels pour attirer touristes et hommes d'affaires, d'animer l'économie en période atone, l'Angleterre a déjà gagné, mais nous, pas complètement perdu.

Vu depuis les États-Unis, l'Afrique ou l'Asie, Paris et Londres sont les banlieues l'une de l'autre, reliées par le métro Eurostar. Les plus importants décideurs mondiaux, amateurs de sport seront donc chez nous l'été prochain, et toutes les entreprises et collectivités françaises ont l'opportunité d'en profiter. Si vous voulez faire du «business» et vivre un moment unique, soyez-y aussi.

La prochaine génération de Français qui vivra des Jeux en Europe continentale risque d'être celle de nos enfants. Aussi, quelle excitation pour ceux qui font et aiment le sport!

Les atouts de la France sont nombreux pour obtenir une part importante du marché des JO.

Les régions proches d'Albion ont perfidement proposé aux équipes internationales des camps de base pour s'entraîner, s'acclimater et se reposer dans des installations sportives performantes. Le Pas-de-Calais et la Normandie vont ainsi offrir au public la proximité de champions exotiques, sympathiques et médiatiques.

Les grandes entreprises françaises, autant présentes des deux côtés du Channel, feront du «business» comme à la maison. Accor louera 100% des ses hôtels, EDF vendra de l'électricité, Eurostar des billets de train, Air France des billets d'avion, etc. Au passage, ce sera un bon moyen de faire tourner l'économie au mois d'août, ce qui améliorera le PIB (bon à prendre en ce moment).

Un Chinois qui «fait l'Europe», seul ou avec son entreprise, comme les Américains il y a vingt ans, ne pourrait pas repartir sans une escale à Versailles, avoir vu la Joconde, Disneyland, Cartier, Chanel, les Galeries Lafayette… On peut donc miser sur une hausse de la fréquentation.

Alors, l'été prochain, le Comité national olympique et sportif français accueillera les sportifs, les médias et tous les partenaires et supporters du sport français. Il sera idéalement placé au bord de la Tamise, sous le Tower Bridge, pour y fêter dignement nos médailles et y célébrer nos sportifs. Nous avons décidé d'y installer un symbole de ces jeux qui sont aussi un peu les nôtres: une tour Eiffel.

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