Evenementiel
Pour le lancement de la série Guyane sur Canal+, BETC a conçu une opération événementielle, plongeant les usagers du métro parisien dans la jungle, prolongée par un dispositif Instagram... sauvage !

Les passagers de la ligne 3 du métro parisien ont, en ce moment, ce sentiment étrange d’avoir atterri dans Jumanji, enlisés dans une jungle dense qui a envahi la station Opéra. La raison de cette immersion sauvage? La sortie de la nouvelle création originale de Canal +, Guyane, qui raconte l’histoire de Vincent Ogier, étudiant parisien en géologie contraint de partir en Guyane pour son stage de fin d’études, et qui se retrouve sur le chemin des chercheurs d’or. «Pour ce genre de lancement, on part des synopsis et on s’inspire de l’atmosphère de la série», expliquent Benjamin Le Breton et Arnaud Assouline, directeurs de création chez BETC.

Serre tropicale

À l’image des péripéties rencontrées par le personnage principal, l’agence, avec le concours d’Havas Media et Adcity et en partenariat avec Métrobus, a plongé les usagers du métro dans l’univers des Guyanais, sans lésiner sur les moyens… «Métrobus aime bien ce genre de formats, donc nous a facilité la vie au maximum. Nous sommes allés dans une serre des Yvelines pour sélectionner des lianes et plantes tropicales géantes. L’ensemble fonctionne comme un mur végétal, donc chaque soir, à la fermeture du métro, l’équipe de la pépinière qui nous a fourni les plantes vient arroser et retirer les feuilles abimées. Les passagers touchent énormément les plantes, ce qui nécessite beaucoup d’entretien, détaillent les directeurs de création. Une bande-son “jungle” a été prévue pour apporter encore plus de chaleur. Les premiers jours, les agents RATP prévenaient les usagers que les bruits étaient normaux, qu’ils ne devaient pas s’inquiéter ! »

L’installation de la structure, qui doit rester en place jusqu’au 1er février, s’est faite en deux nuits.

En immersion

Malgré le réalisme du résultat, l’équipe s’est quand même rendue en Guyane pour photographier les visuels promotionnels de la série. «Nous y avons passé cinq jours en novembre. Nous avons dû nous déplacer en pirogue, dormir dans la forêt… On se sentait vraiment dépaysés, comme dans Tintin», se souviennent Benjamin Le Breton et Arnaud Assouline.

Les visuels sont visibles en affichage extérieur et dans une version légèrement différente pour le métro. «L’affichage des stations est soumis à des interdictions particulières. Nous avons notamment dû supprimer la machette.»

Autre pan du dispositif: une opération Instagram pour gagner un voyage en Guyane. «En suivant l’opération, on emmène petit à petit les gens jusque là-bas. Le jeu-concours Instagram en est la finalité.» Une photo a été découpée en 200 fragments, parmi lesquels il faut trouver une pépite. «C’est une illustration numérique travaillée par un artiste qui recrée des images de stock en 3D. Nous voulions que ça ait l’air le moins trafiqué possible pour montrer la forêt telle qu’elle est vraiment.» Voilà qui donne envie d’enfiler une peau de bête, d’arrêter de se laver et de crapahuter de liane en liane...

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