Carte blanche
Le directeur général de Sixième Son, Laurent Cochini, agence spécialisée dans l’identité sonore, et de sa prod' son Josette Music Club, se rattache à sa ville natale, aux sports et aux arts appliqués, mais puise aussi son inspiration dans ses visites hors de nos frontières.

Marseille

« Je suis né et j'ai passé 24 ans dans cette ville. J’y ai appris une bonne partie de ce que je sais. Beaucoup de choses m’inspirent comme le bouillonnement culturel qui y règne, le climat, la lumière et plus globalement la mixité que l’on y retrouve qu’elle soit sociale ou musicale. C’est par exemple là-bas que j’ai découvert la musique capverdienne. Cette ville a un effet mélancolique sur les visiteurs et les habitants. Du petit port des Goudes à l'espace Julien, le déroulement de la vie sur place fait appel à notre caractère collectif et c’est principalement ce que je retiens. »


Le sport

« Je suis très peu porté sur les sports individuels et préfère les efforts d’équipe. Le football représente, comme pour tous les Phocéens, l’expression la plus représentative du sport collectif. Je pense qu’il y a une dimension populaire dans le foot qui ne se retrouve plus au plus haut niveau mais dont chaque pratiquant amateur est familier. L’idée de vivre, mais aussi de mourir ensemble me plaît et correspond à une certaine réalité d’agence. Le travail en agence nécessite un certain ascétisme, une discipline de vie que l’on retrouve dans la pratique du sport professionnel. »


Les arts appliqués

« Je suis subjugué par tous les arts appliqués. J’ai moi-même été musicien et fait du live et je dois dire que ce sont deux expériences totalement différentes. Faire de la musique pour soi-même est très stimulant mais en jouer pour servir une cause l’est encore plus. Par ailleurs, je suis très friand de ce qui se fait dans les arts du design. Mais je m’épanouis davantage dans le monde de l’entreprise qui m’a apporté de nombreux challenges. »


L’étranger

« J’ai vécu en Afrique du Sud il y a quelques années auprès de musiciens engagés contre l’apartheid. J’ai rencontré beaucoup d’artistes dans les townships [zone urbaines, quartiers] de Durban et leurs combats politiques, sociétaux et médicaux m’ont particulièrement touché. J’ai découvert que la musique est un vrai langage qui dépasse le cadre des simples frontières et que nous la comprenons tous de la même façon. C’est le caractère puissant et sans équivalent de la musique que j’ai découvert à l’étranger. À l’heure où les marques doivent être identifiables facilement, il est très intéressant de passer par la musique pour transmettre des ressentis. Ce sont mes expériences en Turquie, en Allemagne ou à Dubaï qui m’ont permis de comprendre cette caractéristique spécifique à la musique. »

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