Campagne
La SNCF relance la saga publicitaire de sa marque TGV InOui afin d'affirmer sa qualité de service et son personnel irréprochable. Stratégies était présent sur le tournage.

Gare Montparnasse, Hall 3, 15h03. Pour le tournage des campagnes de sa marque TGV InOui, la SNCF prend le risque de privatiser tout un quai habituellement peuplé d'utilisateurs Ouigo. Aux commandes, l’agence Rosapark. Depuis septembre 2018, elle participe au lancement de cette nouvelle marque, en plus de l'offre TGV low-cost Ouigo. Deux salles, deux ambiances. Chez TGV InOui, c’est le service qui prime. Et avec l’arrivée prochaine de la concurrence, il était temps pour la SNCF de valoriser cette offre. «Nous étions en réflexion depuis juillet de l’année dernière pour cette prise de parole. Le brief est sorti en août et le plan d’action a bien pris six mois», explique Julien Fere, directeur de la communication externe de Voyages SNCF. Une opération séduction actionnée en trois temps. «Le plan de communication a été calé en fonction de la Coupe du monde de football féminine puisque nous sommes partenaires. Les deux autres films suivront dans l’année», rajoute Julien Fere.
Jour 2 : tournage du deuxième chapitre de la saga, «L'examen». À quai, un tout nouveau train InOui luxueux et spacieux, habillé de noir pour l'occasion. Derrière lui, un fond vert a été installé pour qu'ils puissent donner l’illusion d’un mouvement en postproduction. Des stroboscopes géants ont également été mis en place pour reproduire les rayons du soleil. Malgré des wagons inhabités, l'espace devient vite petit. Entre l'équipe SNCF, l'agence, la boîte de production, les Fils de, les acteurs et même un chef cuisinier... la caméra se fait toute petite.

Casse-tête à bord

Le pitch: la veille d'un contrôle de maths, une jeune fille prend le temps de réviser ses notes. Le téléspectateur comprend vite le casse-tête. Même le chef de bord. Par chance, ce dernier s’avère être doué en maths et ne peut s'empêcher d'aider la demoiselle. Au détour d'une intervention dans le micro, il donne la vitesse du train, l'heure d'arrivée, «ce qui n'est pas un hasard puisque cosinus égal le carré de la racine...». À bord, c’est l’incompréhension. Puis les visages se dérident et finissent par sourire. Mais après une dizaine de prises, le client se rend compte que la formule de mathématiques pourrait être raccourcie. «Est-ce qu’on ne dirait pas plutôt notre train atteint la barre des… plutôt qu’atteint la vitesse de ?», s’interroge à haute voix Julien Fere. Pendant que l’agence retravaille en vitesse le texte, le chef de bord perd doucement patience. Coïncidence ou pas, il était dans une autre vie professeur à l’école de centraliens. Plus convaincant que lui, tu meurs.

Des acteurs filmés de près, éclairés par la lumière des projecteurs mais que la réalisatrice a su sublimer. Pas étonnant, quand on sait qu’il s’agit de Maïwenn. Habituée des films poignants, elle prend une nouvelle fois la casquette de réalisatrice de publicités. «Nous sommes super contents du résultat, en matière d’acting et d’émotion, nous n’avions jamais atteint ça. La difficulté était de la trouver dans le quotidien», estime Jean-François Sacco, directeur de la création de Rosapark. Une émotion encore plus présente dans la suite de cette trilogie, visible avant la fin de l'année. 

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