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En collaboration avec la maison de production Raise Up, DDB Paris a préparé un film de 25 minutes pour McDonald's. À déguster sur place ou à emporter, cette mini-série aux allures de grosse production se regarde autant à la télé que sur internet.

Au bout d’une ruelle de Colombes (Hauts-de-Seine), un grand portail noir. Derrière, se cache un ancien commissariat transformé en un lieu de tournage. Complétement abandonnées, les cellules plongées dans le noir créent une atmosphère de film d’horreur. Heureusement, la pièce principale laisse place à l’effervescence des premiers jours de tournage. Réunis dans ce qui était anciennement le hall d’accueil du commissariat, l’agence DDB Paris, la boîte de production Raise Up et le client McDonald’s encerclent les écrans de retours. Têtes penchées, l’oreille attentive, le silence règne en maître pendant les prises.

En haut se trouve une pièce censée représenter la chambre d’un motel. Plongé dans une lumière jaunie, l’acteur principal bloque sur son tableau de chasse. Paul Coselli, joué par l’acteur Fred Scotlande, est journaliste d’investigation pour le journal L’Épreuve. Habitué à résoudre d’innombrables enquêtes, il ne se trompe jamais et suit son instinct. Jusqu’à l’enquête de trop. Un midi, assis à la table d’un restaurant McDonald’s, Paul «bloque» sur des personnes qui prennent leurs menus Best Of à emporter. Étrange, pense-t-il. Pourquoi ne pas manger sur place ? Flairant le gros poisson, le journaliste se persuade qu’il s’agit d’une société secrète qui prépare un complot.

Fiction publicitaire

Sûr de son intuition, il la pousse à son paroxysme et s’embarque dans un délire, à la limite de la folie. «Fred Scotlande est complétement dans son personnage, même en  pause, il garde cet air sérieux. Nous n’osons pas le déranger par peur de lui faire perdre cet esprit de folie dans lequel il s'est plongé depuis maintenant une semaine», explique Fabien Donnay, directeur de production chez DDB Paris. Après s’être mis tout le monde à dos, l'enquêteur suit une piste qui le conduit jusqu'à un manoir. Très vite, il déchante. La réunion secrète qui s'y tient est en fait le comité d’organisation pour la kermesse de la ville. «C’est une super expérience de tourner avec cette équipe car même si je ne comprends pas le français, vu qu’ils sont très expressifs, ils me font rire», plaisante le réalisateur américain Adam Bricker.
Destinée à un jeune public, consommateur de fast-food et fan de séries, cette mini-série de marque «Ce jour où j’ai pris à emporter» adopte les rouages de Netflix, en s’inspirant de productions tels que True Detective ou American Vandal. Divisé en cinq mini-films de 5 minutes, cette réalisation publicitaire a demandé une semaine de tournage et un gros travail de postproduction entre le montage, la voix-off et la composition musicale. «Outre la diffusion du trailer dans les salles de cinéma, la série va être diffusée en streaming à la demande sur MyCanal, une première dans le domaine. Elle sera également disponible sur YouTube. Chez Raise Up, nous appelons ce format du Brand TV Show, en français on dirait plutôt de la fiction publicitaire», avance le producteur Raphaël Kenzey. Certes, l’histoire en soi ne relève pas du thriller policier, en revanche les acteurs poussent le jeu à fond, jusqu'à l’auto-dérision. Tout du long, le spectateur est tenu en haleine. La fin laisserait même présager une saison 2.
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