Vendre un savoir-faire
« Un jeune diplômé ne peut pas devenir consultant. Pour se lancer, il faut avoir de l’expérience, des années de pratique, des références à montrer. C’est idéal pour un senior qui après des années de salariat veut voler de ses propres ailes » explique Eric Gandibleu, responsable du cabinet Aquent. Une spécialisation, voire une niche, est toujours un plus car elle permet de se démarquer sur un marché extrêmement concurrentiel. Exemple : consultant en création de marque, consultant en aménagement d’espace, consultant en web intelligence...
Avoir la fibre commerciale
C’est sans doute la partie cachée de l’iceberg. Posséder des compétences ne suffit pas pour réussir. « Un consultant est avant tout un vendeur. Il doit savoir formaliser son offre et vendre un process, une méthodologie... C’est un autre travail, à plein temps » poursuit Eric Gandibleu. La communication est également capitale pour se faire connaître et trouver des clients. « Il est indispensable d’avoir un bon carnet d’adresses et de connaître tous les acteurs du secteur » recommande pour sa part Claire Romanet du cabinet Elaée.
Comment commencer
Plusieurs possibilités : s’installer en profession libérale (créer une entreprise individuelle) ou fonder une société. Il peut également être intéressant d’opter dans un premier temps pour le portage salarial qui libère le consultant des tâches administratives et le salarie. Enfin, le statut d’auto-entrepreneur, lancé en janvier 2009, peut lui aussi être intéressant au démarrage.