Technologie
La start-up Julie Desk propose une solution d’intelligence artificielle visant à faciliter la gestion d’agenda.

Qui n’a jamais rêvé de gagner une heure par jour? C’est ce que promet Julie, l’assistant virtuel de la start-up Julie Desk, qui propose de mettre son intelligence (artificielle) au service de la gestion de votre agenda. Finis les multiples allers-retours par e-mail pour trouver le créneau qui convient à tout le monde afin d'organiser un rendez-vous. Julie s’occupe de tout, ou presque.

Concrètement, vous envoyez un e-mail aux personnes concernées en mettant Julie en copie. Elle se charge de comprendre l’objet de la demande, de trouver le créneau qui convient le mieux, de relancer ceux qui n’ont pas répondu, puis de confirmer l’horaire à tous les participants. Julie peut même réserver la salle de réunion, le restaurant où se tiendra le rendez-vous, mais pas de le sélectionner. «Nous voulons être jugés sur l’exécution d’une tâche, pas sur le choix d’un restaurant. C’est un autre métier», justifie Julien Hobeika, l’un des fondateurs de Julie Desk et PDG de la start-up.

C’est en 2014 que cet ancien diplômé de l’École polytechnique a l’idée, avec deux camarades, de créer une application mobile visant à coordonner les sorties entre amis. Faute d’usage massif, les associés se tournent rapidement vers la gestion de rendez-vous professionnels. Deux ans et deux levées de fonds plus tard –250 000 euros en juin 2015, 600 000 euros en mars 2016 auprès du fonds Side Capital–, la start-up revendique plus de 200 entreprises clientes et un chiffre d’affaires (confidentiel) réalisé à 25% aux États-Unis. 

Renfort humain

Pour utiliser les services de Julie, l’entreprise cliente doit s’acquitter d’un abonnement mensuel de 100 à 200 euros par utilisateur. «Nous déconseillons de mettre Julie entre les mains de managers qui viennent de perdre leur assistante personnelle. Ils risqueraient d'être déçus. L’intérêt existe surtout pour ceux qui n’en avaient pas jusque-là» , insiste le PDG de 26 ans, dont l’entreprise emploie douze salariés.

Particularité de l’assistante virtuelle Julie, chacun des messages qu’elle envoie passe entre les mains d’un humain. Même chose si l’algorithme ne comprend pas la requête initiale, le message est transféré vers quelqu’un de l’équipe. «Avoir un humain en back-up est source de confiance pour le client. Quand un robot se trompe, le client a peur qu'il s'agisse d'un bug et que cela se répète», remarque Julien Hobeika. L'erreur est humaine, pas robot.

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