La féminisation des comités exécutifs (Comex) des groupes français est loin d’être réalisée selon l’observatoire Skema de la féminisation des entreprises, publié en cette veille du 8 mars et qui analyse 62 des plus grandes entreprises françaises. Les femmes ne représentent que 12 % des membres des Comex, soit 91 femmes pour 667 hommes. Et 35 des grandes entreprises étudiées -sur 62- comprennent moins d’une femme dans leur équipe dirigeante. Dans certains groupes industriels cette sous-représentation des femmes se retrouve à tous les niveaux: c’est le cas chez Airbus, Spie, LafargeHolcim et Eiffage. Mais le baromètre pointe des groupes qualifiés de «machistes» où le pourcentage de femmes cadres est supérieur à la moyenne, or ce ratio ne se retrouve pas à l’étage supérieur, celui du Comex. Le plafond de verre reste donc important. C’est le cas de LVMH, BNPParibas, Crédit Agricole et M6, selon l’étude de Skema. Du côté des entreprises bonnes élèves, qualifiées d’ «amazones» par l’étude, il y a Dassault Systèmes, Renault, Legrand et Saint Gobain. Dans ces sociétés le vivier de femmes cadres est faible mais elles l’utilisent fortement pour féminiser leur comité exécutif.



 

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