management
Ce toulousain de naissance passionné de rugby la joue collectif.

Si vous étiez … un souvenir professionnel ?

La création et l’organisation avec l’agence À la Une de la Feria de Fenouillet, près de Toulouse, opération que nous avons montée en six mois. De 2003 à 2007, 30 000 personnes avaient l’habitude durant quatre jours de se rendre tous les soirs au village de Fenouillet. C’était l’un des plus grands évènements toulousains de l’année.


Un échec qui vous a fait grandir ?

J’étais en finale pour un poste de directeur du développement et de la relation client dans un club de rugby professionnel. Je n’ai pas eu le job. Je ne sais pas si c’est parce que j’avais peur de paraître prétentieux ou parce que je n’avais pas confiance en mes qualités, mais je crois avoir été trop modeste. Dans le monde professionnel, on ne peut pas progresser sans savoir se vendre et expliquer ce que l’on peut apporter à l’entreprise.


Une qualité que vous recherchez dans le monde du travail ?

L’authenticité. Beaucoup jouent un rôle au travail et ça se voit… Il y a parfois une forme de dictature du bonheur qui m’agace. J’aime qu’on ait le sens du collectif et que l’on se dise les choses.


Un défaut rédhibitoire chez vos collègues et collaborateurs ?

La prétention et l’égoïsme. Le pire, c'est que notre société encourage en ce sens, en projetant comme exemple de réussite trop de personnes qui ont ces caractéristiques.  


Un autre métier ?

Un métier où l’on voyage, fait des rencontres et participe à de grands évènements. Pourquoi pas journaliste sportif ?


Une phrase ?

C’est mon père qui l’a prononcée et elle résonne encore : « Dans la vie, il n’y a jamais de victoire ni d’échec définitifs. »


Une devise ?

« Il n’y a pas de citadelle imprenable mais que des citadelles mal attaquées. » Plus jeune, je l’appliquais surtout aux femmes… Mais ça marche aussi pour presque tout, notamment le travail.


Un adverbe ?

Généreusement.


Une entreprise que vous auriez aimée inventer ?

Une, c’est difficile tant le champ est vaste. Alors je dirais Airbus, Amaury Sport et Google.


Un exemple à suivre en matière de relation client ?

Samsung ou Nespresso. En termes d’expérience et de relation client comme d’identité de marque, c’est très fort.

 

Un entrepreneur/grand patron ?

Alain Cayzac, cofondateur d’Euro RSCG. Pour, certes, sa réussite mais surtout pour sa finesse, son élégance et son humanisme.


Une campagne de comm/pub ?

Celle de Peugeot avec Djokovic. Très bien vu la raquette violon !


La plus belle histoire d'amour professionnelle ?

Entre 2012 et 2015, j’ai accompagné le développement du club de rugby de La Rochelle. J’y ai fait des rencontres formidables et suis tombé amoureux du club et du public comme de la ville et de la région charentaise.


Un défi ?

Devenir trilingue.


Une opération client réussie ?

Pardon pour l'auto-promo : la partie hologramme que nous avons organisé pour les meetings de Jean-Luc Mélenchon était une très belle opération. Même si le terme client s'exprime ici au sens large...


Le mot de la fin ?

En relation client comme ailleurs, sans l'homme la technologie n'est rien. Il faut remettre de l'humain dans l'entreprise. L'avenir appartient à l'homme.

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