Aujourd'hui, 95% des publicités TV contiennent un personnage 3D ou des effets spéciaux. C'est dire l'enjeu du savoir-faire en postproduction. Là aussi, comme dans la production, certaines agences de publicité veulent désormais avoir leur mot à dire sur ce marché. A l'image de WAM, qui consacre 37 salariés permanents à cette activité. Cette internalisation des agences a, de fait, redistribué les cartes du secteur, même si le savoir-faire des gros studios (Mikros Image,  BUF…) reste incontournable.

La société Digital District s'est rapprochée de Quad Productions, nouant pour l'occasion un «partenariat privilégié» avec celle-ci, selon François Brun, président de Quad Pub. Dans la pratique, domiciliée au sein même des locaux, la société intervient sur la quasi-totalité de la postproduction de Quad. «Néanmoins, rien ne nous empêche de travailler pour d'autres sociétés», explique David Danesi, PDG de Digital District. Celui-ci vient, en effet, de mettre sa touche dans le dernier film de La Poste, produit par Iconoclast.

Intégration en amont

Sur ce marché, des plus petites structures tirent leur épingle du jeu. Ainsi, Unit Image, studio de postproduction 3D créé en 2010, s'est rapidement fait un nom dans le milieu de la publicité et du cinéma avec des animations réalistes, comme l'escargot de Sequoia, le hérisson de Spontex ou le lapin de Cassegrain. «En travaillant en duo avec plusieurs réalisateurs, comme les Andy's, nous sommes intégrés en amont du processus de création et cela donne de bien meilleurs résultats que lorsque le studio est intégré à la toute fin d'un projet», expliquent Maxime Luère et Léon Bérelle, superviseurs de la fabrication chez Unit Image.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.