Renault conserve la première place du top 100 des annonceurs. Avec une hausse de ses investissements médias largement au-dessus de la moyenne du marché, de 365,3 millions d’euros en 2011 à 382,2 millions l'an dernier, le constructeur enregistre une progression de 4,6%. «Il est évident que le contexte sectoriel n’incitait pas au feu d’artifice», explique Isabelle Fossecave, directrice de la publicité chez Renault France.

Pour le constructeur français, l’année passée a été riche en lancements, avec les nouvelles Twingo en janvier et Clio en octobre. A cela s’est ajoutée également l’arrivée au printemps de la Twizy, son petit véhicule électrique qui l'a obligé à aller chercher de nouveaux publics.

Dans le cadre de ces lancements, le média cinéma a été tout particulièrement sollicité, avec  un investissement de 10,5 millions d’euros en 2012 alors qu'il était quasi nul en 2011. «Pour des produits comme Twizy ou Clio, ce média correspondait bien à leur cible CSP+ et plutôt jeune», souligne Isabelle Fossecave.

La marque au losange se retrouve, par ailleurs, confrontée à la même problématique que ses concurrentes: s’assurer une visibilité constante pour défendre ses positions sur un marché automobile en baisse. La diversification des acteurs a démultiplié les prises de parole, sans compter les télescopages comme la Twingo lancée au même moment que le modèle Up de Volkswagen en janvier. La radio, média chaud par excellence, a été fort utile (+49,7%) dans les périodes encombrées.

Avec un plan social en toile de fond, l’année 2013 s’annonce tout aussi stable. Au programme: le lancement au printemps de la Renault Captur et, dans le courant du premier semestre, l’arrivée de la citadine électrique Zoé, un gros défi pour la marque Renault.  

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