Dans l'univers de la communication événementielle, elles sont peu nombreuses à occuper le poste de numéro un. Parmi ces dirigeantes d'agences, on peut citer Pascale Dymowski chez Pro Deo, Valérie Levasseur de Connect Factory, Nathalie Morlot à La Fonderie ou Béatrix Mourer chez Magic Garden. «Il y a peu de femmes en haut de la pyramide des agences événementielles, constate cette dernière, cofondatrice et directrice de Magic Garden. C'est le fameux “plafond de verre”, qui ne se limite pas à la France. Sur les 17 agences de 27 Names, le réseau européen auquel on appartient, seulement deux sont dirigées par des femmes.»
Directrice associée de La Fonderie, Nathalie Morlot estime que 20% à 30% seulement des dirigeants de la communication événementielle sont des femmes. En dehors des premières places, quelle est la place des femmes dans cette activité? «Elles sont très présentes et un grand nombre d'entre elles occupent des postes de chefs de projets, relève Nathalie Morlot. Par rapport aux autres secteurs d'activité, on est en avance sur les plans de l'équivalence de la rémunération et des postes à responsabilité.»
Au niveau des instances représentatives de la profession, à savoir entre la délégation événementielle de l'AACC (Association des agences-conseils en communication) et l'Anaé (Association des agences de communication événementielle), seule une femme a accédé à une présidence. En l'occurrence, Nathalie Morlot, à la tête de l'Anaé au milieu des années 2000. Le vendredi 8 mars 2013, la directrice de La Fonderie organisera la Journée des femmes pour le compte de la mairie de Paris, avec pour thème, la place des femmes dans les lieux de pouvoir.
