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Alain Raoul (Nestlé France) : « En cas de réel service »
01/03/2002« Je ne suis pas très demandeur de couplages, reconnaît le coordinateur médias de Nestlé France. Nous disposons d'équipes de conseil médias à même de sélectionner les offres. Que ce soit ou non des couplages m'est égal. » Alain Raoul avait gardé cet aveu pour la fin de l'entretien... Choisir des offres en couple, céder aux sirènes des régies, n'est-ce pas trahir la confiance que l'on porte à l'expertise de sa centrale, Universal McCann ? « Je ne suis pas sûr d'utiliser plus de couplages qu'il y a cinq ans, estime-t-il. Ne fonctionnent chez nous que ceux qui apportent un réel service. » Si Alain Raoul ne croit pas vraiment aux offres bimédias, auxquelles correspond rarement une demande plurimédia de l'annonceur, il se dit davantage convaincu par les couplages à forte valeur ajoutée, comme PQR 66 : « Il y a alors simplification des aspects techniques de réservation et du processus de négociation. L'économie est plus grande encore pour l'agence médias que pour l'annonceur. » Il se méfie en revanche des « assemblages contre nature », comme l'association de radios musicales et de stations périphériques. Mais de là à dire que l'offre manque aujourd'hui de cohérence en raison de son caractère pléthorique... « Ce n'est pas un problème d'offre, nuance Alain Raoul. Il peut, il doit y avoir des idées nouvelles. À nous de les analyser, avec l'appui de notre centrale. »
A. de R.