Malgré un usage généralisé et la conscience de l’importance des médias sociaux, les directeurs de la communication estiment leur niveau de maturité encore faible sur le sujet (2,7 sur 5), selon une étude d’Occurrence pour l’agence Angie+1. L’usage de Facebook (89%) et Twitter (85%) domine, avec une montée de You Tube (58%) et Linked In (38%).

Les publics ciblés sont avant tout le consommateur (84%) les journalistes (51%) et les collaborateurs (35%), et peu les candidats (25%). «Si 62% des dircom sondés utilisent au moins partiellement le potentiel conversationnel du web social, 37% en font encore un usage exclusivement descendant», déplorent François Guillot, directeur associé d'Angie +1, et Assaël Adary, fondateur d’Occurrence.

Une foison de sujets est abordée sans ligne éditoriale précise: citoyenneté/RSE/mécénat (62%), produits et marques (60%), innovation (59%) carrières (46%)...

Un quart des dircom n’ont toujours pas de système de veille pour surveiller la réputation ou nourrir leur réflexion. Et comme 73% disent ne pas avoir connu de crise née sur le Web, 64% n’ont pas intégré ce média à leur dispositif de gestion de crise, même si 32% pensent le faire et 36% l’ont déjà fait !

A explorer: l’e-réputation des dirigeants via des plans d’actions ad hoc sur le web social (26% des cas) et les stratégies d’ambassadeurs faisant portés les messages par les collaborateurs (35% des cas).

Lire le dossier «Les dircom gagnent en influence» sur Stratégies.fr.

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