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CATHERINE GEORGES
10/05/2002Catherine Georges, gérante chez Richelieu Finance, attend des ondes plus positives.
Comment jugez-vous les chiffres du premier trimestre 2002 ?
Catherine Georges.Les résultats annoncés correspondent aux attentes des analystes. La valorisation actuelle semble donc correcte, ce qui explique le faible courant d'achats sur le titre. S'ajoutent à cela d'autres éléments qui ont calmé les ardeurs des investisseurs.
De quel ordre ?
C.G.NRJ pensait, l'année dernière, introduire son activité Towercast en Bourse, ce qui aurait pu représenter 6 ou 7 euros de valorisation supplémentaire par action. La cotation a été décalée pour des raisons d'environnement défavorable. Quant à la candidature de NRJ à la télévision numérique terrestre, si elle est naturelle pour un groupe à grande capacité de frappe locale et aux marques fortes, elle suscite quelques inquiétudes (coûts élevés, rentabilité aléatoire, etc.).
Quels effets attendre de la conjoncture ?
C.G.Les radios sont très sensibles à la conjoncture économique en raison de la souplesse de réaction des annonceurs : s'il faut peu de temps pour annuler une campagne, il ne faut guère que quelques jours pour réaliser un message. Les groupes comme NRJ seront donc aux premières loges lors de la reprise, mais, aujourd'hui, la visibilité sur la croissance économique reste faible, même si le pire est sans doute passé. Pas de précipitation, donc.
Entretien : T.B.